Résidence Courts-circuits
Résidence du 23 au 28 septembre 2024, Comines Warneton BELGIQUE
Projet : L’art de la divination chez le boucher
Dans les mondes antiques, la divination était un art officiel couramment pratiqué.
Les anciens croyaient que la vie de chacun était déterminée par avance et que même les dieux étaient soumis au destin. Néanmoins, l’avenir pouvait être révélé par le biais des oracles, à travers des signes divinatoires, des rêves ou encore des prophéties. Chez les Grecs, de nombreuses pratiques étaient utilisées pour lire ces présages, telles que l’haruspicine, qui consistait à lire dans les entrailles d’animaux sacrifiés, l’hépatoscopie, qui impliquait la lecture dans le foie des animaux également sacrifiés, ou encore l’extipicine, qui consistait à lire dans le cœur ou les poumons des animaux sacrifiés. Les chairs des animaux étaient ensuite cuites, partagées et consommées, tandis que certaines parties étaient offertes aux dieux en les jetant au feu. Le foie était très important, par analogie, sa forme représentait l’univers. En Mésopotamie, le foie est considéré comme l’accès au palais du Roi Dieu, il est appelé dans une tablette d’hépatoscopie “le miroir du ciel”.
Chez les anciens, les aruspices ne comptaient aucune femmes dans leurs rangs. Néanmoins, les femmes pratiquaient l’art divinatoire dans l’intimité, répondant à des questions relevant du quotidien en dehors des rituels et des cérémonies publiques officielles.
L’art de la divination chez le boucher est une installation de vitraux et de dessins, réalisés durant la résidence Courts-circuits à la boucherie de la Lys. La boucherie est pour moi l’un des derniers lieux où je peux peut être en rapport avec les entrailles et les chairs d’un animal. Peut être est-ce alors aussi le lieu par lequel je pourrais entrevoir mon avenir.
MONSTRES ET AUTRES ALLEGORIES
Exposition collective avec ROSA ARANGO, SIMONE DECOUPE, PAULINE DUEZ, ELODIE WYSOCKI, LILIAN DAUBISSE, DAVID LELEU, JEROME PROGIN et LAURENT PERNOT
VERNISSAGE JEUDI 26 SEPTEMBRE 2024 à partir de 18h30
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Entrée Libre
EXPOSITION VISIBLE du 27 septembre au 23 novembre 2024
ANIMAUX 2.0
Exposition collective, Musée d’Histoire Naturelle, Perpignan
Résidence Art & Sciences – Université de Lille – UMR HALMA
en collaboration avec Caroline Husquin (MCF en histoire ancienne), l’unité de recherche HALMA et le projet de recherche pluridisciplinaire Ama-Mater mené par Sonia Mzali (doctorante contractuelle en Assyriologie) et Lucie Salamor (ATER en histoire ancienne)
Université de Lille – septembre 2023 -2025
ARCHIVES
Résidence Entre Lacs 2024
Exposition collective et ballade artistique
Pour la 8ème édition d’Entre-Lacs, la chaîne des lacs de Villeneuve-d’Ascq, du lac Saint-Jean au lac de Quicampoix, est transformée du 3 juin au 7 juin 2024 en une balade artistique.
“ Le fil c’est la fragilité, le presque rien, le ténu. C’est la matière raréfiée, la sculpture sans la masse. Il met l’espace en tension et fait passer l’œuvre de l’affirmation en bloc, à l’incertitude suspendue. “
George Didi Huberman, conférence “Sur le fil”, 2022
Jusqu’ici tout va bien
Une natte de cheveux traverse les berges. Tendue au dessus de l’eau, elle est maintenue en son centre par deux doigts qui la pincent délicatement. L’installation est volontairement minimale. Sensible aux théories écologiques et ecoféministes, je tends dans mes recherches artistiques à proposer des installations plus synthétiques et légères, modulables aux spécificités des espaces de monstration.
Jusqu’ici tout va bien est une une anomalie visuelle dans l’espace végétal. Le titre est emprunté au film La Haine réalisé par Mathie Kassovitz en 1995, il est extrait de cette phrase devenue célèbre : « Jusqu’ici tout va bien. Mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage ». Comme un avertissement suspendu, l’installation à la manière des Moires (ou Parques), déesses grecques du temps et des destinées humaines, donne à voir la fragilité d’une situation. La main maintient délicatement la natte, davantage qu’elle ne s’y raccroche.
Il est question ici d’équilibres fragiles, précaires, de nos situations individuelles mais aussi collectives sur le fil, saisies ici avant leurs vacillements.
Résidence Cévennes – ARTELINEA
Avril 2024 – Le Vigan, Cévennes, Artelinea – production en cours
“Le plus grand plaisir que délivrent les champs et les bois, c’est la suggestion d’une relation occulte entre l’homme et le végétal.
Je ne suis pas seul et ignoré.”
Raph Waldo Emerson, préface de l’Arbre Monde de Richard Powers.
TEXTE
Indisciplinées
Julie Crenn
Nous portons toutes en nous une bacchante, cette aïeule des sorcières ; et qui terrifie le pouvoir mâle.
Françoise d’Eaubonne – Cave ne Pandoram (Prends garde à Pandora) – 1977
Sur l’ensemble de la surface de la Terre, il existe très peu de lieux, de
(micro)sociétés ou de communautés où les femmes sont réellement libres. En existe t-il d’ailleurs vraiment ? Le patriarcat, alimenté par les monothéismes et le néolibéralisme, instaure des violences systémiques qui perpétuent un flux d’oppressions, de stéréotypes, de discriminations et d’assignations. Les femmes sont comme ci, les femmes sont comme ça…
Voyage à Xhignesse
Exposition collective d’art contemporain, église de Xhignesse -Belgique
Jusqu’au 9 septembre 2024
OUR TURN TO PLAY
Exposition collective, le K.A.B, Square des Batignolles, Paris
Jusqu’au 8 septembre
Résidence Instagram, Réseau Altitudes
Du 1er au 31 mai 2023, suivez l’histoire de Julia sur l’instagram du réseau Altitudes :
http://www.reseau-altitudes.fr/projet-category/residence-instragram/
Valexplorer
Coup de projecteur sur les Ombres Manifestes d’Élodie Wysocki
Article de VALEXPLORER https://www.valexplorer.fr/l/coup-de-projecteur-sur-les-ombres-manifestes-de-elodie-wysocki/
VISITE VIRTUELLE – La Manufacture – Roubaix
CREATION SONORE JB Hoste, Vincent Gasté et Elodie Mora
Pour cette exposition à la Manufacture, Elodie Wysocki a souhaité s’entourer d’autres artistes pour réaliser une création sonore intitulée « Les vains échos du monde » pour accompagner la découverte de ses œuvres. Cette création sonore peut également s’écouter indépendamment pour s’imprégner de l’univers de l’artiste par le son en attendant la rencontre avec ses œuvres plastiques.
Création et réalisation : Vincent Gasté, Bernard Hoste, Elodie Mora et Elodie Wysocki